Quelles solutions pour l’isolation thermique des fenêtres ?

Une mauvaise isolation thermique des fenêtres et bienvenue les dépenses ! Perte de chaleur, consommation de chauffage plus qu’il n’en faut et hausse des dépenses énergétiques… telles sont les conséquences quand les fenêtres sont peu isolantes. Tout ce qu’il faut pour exploser la facture de chauffage et nuire au bien-être des habitants. C’est simple : une meilleure isolation est synonyme de moins de dépenses. Et quand son havre de paix devient source d’inconfort et qu’on peine à rentrer chez soi, il faut trouver des solutions.

Ce que vous devez savoir sur l’isolation thermique des fenêtres

On parle souvent de l’isolation du toit ou des murs, mais qu’en est-il des fenêtres ? Sachez d’abord une chose : ces dernières sont à l’origine de 10 à 25 % de la déperdition énergétique.

Vous vous êtes déjà demandé comment on peut en même temps avoir plus froid en hiver et plus chaud en été ? C’est bien la conséquence d’une mauvaise isolation thermique des fenêtres.

Comment savoir si une fenêtre est bien isolée ?

Plusieurs critères sont à prendre à compte en ce qui concerne l’isolation thermique d’une fenêtre. Mais le plus important reste le coefficient de conductivité de la fenêtre Uw. Il se calcule en tenant compte du coefficient du vitrage (Vg) et de celui du cadre (Uf). Pour vous assurer une bonne isolation, le coefficient thermique de la fenêtre devrait être inférieur à 1,3 W/m².K.

Les fenêtres généralement trouvées sur le marché ont un coefficient thermique inférieur à 2. Sachez que plus la valeur est basse, plus la fenêtre sera isolante parce qu’elle conduira moins de chaleur.

S’assurer une bonne isolation avec le type de vitrage

Le meilleur moyen d’éviter une déperdition thermique avec les fenêtres est d’opter pour la bonne qualité de vitrage. Si autrefois, le simple vitrage était envisageable, aujourd’hui, ce n’est plus du tout d’actualité. Une seule couche de verre ne protège pas convenablement contre les variations de température.

Les fenêtres à triple vitrage sont celles qui présentent les meilleures capacités d’isolation. Toutefois, leurs prix sont bien plus élevés. Raison pour laquelle, elles ne sont conseillées que pour des cas particuliers, dans les zones les plus froides notamment.

Si l’hiver n’est pas excessivement rude chez vous, le double vitrage est la meilleure option à envisager. Non seulement, vous obtiendrez de meilleures performances en termes d’isolation, mais en plus, vous ferez des économies sur le long terme.

Isolation des fenêtres : opter pour les bons matériaux

Certes, le type de vitrage est important, mais ce n’est pas le seul élément dont il faut tenir compte pour une bonne isolation des fenêtres. Notez que l’isolation thermique est assurée non seulement par le vitrage, mais aussi par le cadre et le dormant. Autrement dit. Il faut également s’intéresser à la structure. Le choix des matériaux est primordial et cela dépendra de votre zone géographique.

Pour le cadre, on a généralement le choix entre le bois, l’aluminium, le PVC et l’acie. Le bois présente un coefficient de conductivité très bas permettant une très bonne isolation. Par contre, il peut être déconseillé pour les zones pluvieuses.

L’acier et l’aluminium sont de moins en moins recommandés. En plus de coûter cher, ils sont moins efficaces.

Le PVC quant à lui, présente de bonnes performances thermiques. De plus, c’est le matériau le moins cher du marché. Par contre, il peut devenir dangereux en cas d’incendie. Et il n’est pas recyclable.

Fenêtres anciennes : quelles solutions pour l’isolation thermique ?

Il est évident que si on vit dans une maison déjà construite et surtout ancienne, la meilleure solution pour obtenir une meilleure isolation thermique, c’est de changer complètement les fenêtres. Toutefois, c’est une option qui peut s’avérer fortement onéreuse. Il existe cependant d’autres alternatives pour avoir de bons résultats et améliorer son confort.

Trouver ce qui cloche et le remplacer

Au lieu de changer les fenêtres complètes, vous pouvez opter pour une solution partielle. Si le cadre est fabriqué dans une matière adaptée, vous pouvez changer simplement les dormants. Les montants seront donc gardés et vous remplacerez le vitrage. Vous pouvez également opter pour le survitrage. Si par contre, c’est le cadre qui pose problème, c’est cela que vous devrez remplacer.

Optimiser l’isolation thermique des fenêtres à l’aide d’isolants thermiques

Il s’agit d’accessoires moins coûteux qui vous permettront de réduire considérablement la perte de chaleur. Ils serviront à calfeutrer vos fenêtres. Les meilleurs isolants thermiques que vous trouverez sur le marché sont : le joint de fenêtre isolant, le film isolant pour fenêtre ou le rideau isolant. Les volets isolants sont également une bonne option pour évider les pertes de chaleur.

Bénéficier des aides financières pour bien isoler ses fenêtres

L’État a mis en place des aides financières pour aider les ménages à opter pour de bonnes isolations thermiques. MaPrimeRénov, les aides de l’ANAH, le chèque énergie, l’éco-prêt à taux zéro, crédit d’impôt, primes CEE, TVA à taux réduit… tout cela peut grandement vous aider à réduire la note. Renseignez-vous !

Quelles sont les règles de la RT 2020 ?

Quel R pour la RT 2020 ? C’est la question que tout le monde se pose dans le secteur des Bâtiments et de la Construction. Si la RT 2012 a connu des résultats, les objectifs fixés sont loin d’être totalement atteints. Que nous réserve donc la nouvelle réglementation thermique qui devrait s’appliquer courant 2021 ? Une chose est sûre, énergies renouvelables et respect de l’environnement sont encore plus d’actualité.

Qu’est-ce qu’une réglementation thermique ?

C’est en 1974 que la France a mis en place la première réglementation thermique, en réponse au choc pétrolier de 1973. Le but était de mettre en place des normes dans la construction de nouveaux bâtiments afin de réduire la dépense énergétique.

Pour rappel, la RT 2020 est la réglementation thermique entrée en vigueur en 2021 (2018 pour les bâtiments publics) avec de nouveaux standards dans le secteur de la construction. L’objectif est simple : obtenir des bâtiments plus performants et de nouvelles constructions produisant non seulement leur propre énergie, mais aussi beaucoup plus qu’elles n’en consomment.

De la RT 2012 à la RT 2020

La réglementation thermique 2012 qui était jusque-là en vigueur avait pour finalité de diviser par 3 la dépense d’énergie des nouvelles constructions. Ce qui a conduit à des améliorations de la consommation énergétique au niveau de la climatisation, de la ventilation, du chauffage, de l’eau chaude et de l’éclairage.

Et quand bien même des résultats ont été obtenus, cela n’en est pas moins insuffisant. Le secteur du Bâtiment occupe toujours 44 % de la consommation énergétique de tout le pays et engendre 25 % des émissions de CO₂.

C’est ainsi que la RT 2020 est née. L’objectif est cette fois-ci de réduire de 3/4 les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050, par rapport à ce qu’il en était en 1990.

Cela passe par une production d’énergie propre, l’utilisation de matériaux permettant davantage d’économie d’énergie, de meilleurs systèmes thermiques et le principe du zéro gaspillage électrique.

Globalement, la RT 2020 est axée sur une utilisation optimale des ressources naturelles de chaleur et de lumière : chaleur corporelle et soleil.

Les règles de la RT 2020

Les enjeux de cette nouvelle réglementation thermique se résument en 4 grandes caractéristiques. Ce sont les règles de la RT 2020.

#1 Le principe de la maison passive

Cette règle est simple. Tous les logements neufs construits à partir du 1^er janvier 2021 devraient consommer le moins d’énergie possible. Mais en plus de cela, les bâtiments doivent être capables de produire la même quantité d’énergie qu’ils consomment, ou plus.

Une maison passive économise 4 fois plus d’énergie qu’une maison traditionnelle. Cet objectif sera atteint grâce à une isolation thermique plus efficace et une utilisation efficiente de la lumière naturelle.

#2 Des bâtiments à énergie positive

Ces constructions découlent du principe de la maison passive. Elles sont appelées BEPOS : Bâtiment à Énergie Positive. Ces bâtiments doivent produire autant d’énergie qu’ils en consomment, voire plus. En cas de surplus d’énergie, cela pourra servir au réseau électrique public. En outre, les matériaux utilisés sont écologiques.

#3 Des systèmes thermiques plus performants

Selon les règles de la RT 2020, le chauffage devra de préférence fonctionner uniquement au moyen d’énergies renouvelables : chauffage solaire passif, poêle à bois, pompe à chaleur air-eau…

#4 Une meilleure isolation

Pour répondre aux exigences de la RT 2020, le choix de l’insolation est crucial. Les matériaux à utiliser devraient permettre de réduire considérablement la consommation énergétique en accumulant plus de chaleur ou en produisant de l’énergie.

Des isolants plus épais permettraient de répondre à ce besoin. Isolation au moyen de briques des murs ou des planchers, fibres de bois, liège, vitrages isolants chauffants et des volets adaptés à la position du soleil sont les plus recommandés.

Une réglementation thermique qui implique notre bonne volonté à tous

Même si la RT 2020 est plutôt du ressort des professionnels du bâtiment, cela requiert la contribution de tout le monde. La transition écologique étant un enjeu majeur, chacun devrait adapter ses comportements pour consommer le moins d’énergie possible.

Comment calculer la surface habitable avec SketchUp ?

Vous avez un projet immobilier ? Vous souhaitez vendre ou louer un logement ou une maison ? Quoi qu’il en soit, vous avez dû entendre parler de la surface habitable. Vous vous demandez certainement ce que c’est. Il existe des méthodes classiques de calcul de la surface habitable. Dans ce guide, vous allez découvrir comment calculer la surface habitable de votre logement et les pièces qui en font partie. Mais surtout, vous aurez une petite astuce pour déterminer plus facilement la surface habitable de votre logement, avec SketchUp.

La surface habitable d’un logement : qu’est-ce que c’est ?

Pour un logement, la surface habitable constitue d’une part, les dimensions de la surface de ce dernier calculées en mètres carrés et d’autre part, une notion réglementée. C’est la superficie du bien. Et depuis la loi Boutin, la surface habitable est un élément devant obligatoirement figurer dans le contrat de location de certains types de logement.

Selon cette même loi, la surface habitable représente l’espace réellement disponible à l’occupation dans le logement. Autrement dit, les sous-sols, les garages, les caves, les balcons, les terrasses, les remises, les vérandas, les combles non aménagés et tout autre endroit extérieur au logement ne sont pas comptés dans le calcul de cette surface.

Quelles pièces faut-il retenir pour le calcul de la surface habitable ?

Voici les critères de détermination des pièces pouvant entrer dans le calcul de la surface habitable :

• Les pièces intérieures au logement : on ne doit pas passer par l’extérieur avant d’y accéder ;
• Les dont la hauteur est supérieure à 1,80 mètres.

Il faut noter que ces 2 conditions sont cumulatives. Parmi les pièces comptant généralement dans la détermination de la surface habitable, vous avez : la buanderie, les chambres, le salon, les débarras, les séchoirs internes, la cuisine, les salles d’eau et toute autre pièce respectant les deux conditions suscitées.

Surface habitable et Loi Carrez

Il est toutefois important de faire la distinction entre la surface habitable et la Loi Carrez. Alors que la Loi Carrez concerne la surface privative, autrement dit, l’ensemble des surfaces construites et couvertes du logement et ne se calcule qu’en cas de copropriété, la surface habitable est axée sur les surfaces véritablement occupées au quotidien et est calculée dans tous les cas.

Méthode standard de calcul de la surface habitable

La méthode habituellement utilisée pour déterminer la surface habitable consiste à vérifier les hauteurs des combles et à noter les pièces qui atteignent au moins 1,80 mètres. Une fois les pièces à retenir identifiées, on fait la multiplication de la longueur et de la largeur de chaque pièce et on additionne les résultats. C’est ainsi qu’on obtient la surface habitable.

Mais dans certaines situations, on fait face à des formes géométriques plus complexes, les trapèzes par exemple. Dans ce cas précis, il faudra additionner la petite base et la grande base, le tout multiplié par la hauteur et le résultat est ensuite divisé par 2.

Vous comprenez donc par-là que tout est question de forme géométrique et de mathématiques. Il existe toutefois un moyen plus simple d’arriver à vos fins, surtout si vous n’êtes pas trop fan des calculs.

Déterminer la surface habitable dans SketchUp

Avec SketchUp, il est plus facile de faire le calcul de la surface habitable. Une fois que vous avez le plan de la maison, les choses sont plus simples. Pour calculer une surface dans SketchUp, vous pouvez soit utiliser l’outil texte, soit le faire à travers les infos sur l’entité.

Avec l’outil texte, il suffit de cliquer sur la surface en question et de cliquer une deuxième fois pour voir la surface affichée.

Avec les infos sur l’entité, il vous faut d’abord sélectionner la surface. Faites ensuite un clic droit et appuyez sur « Infos sur l’entité ». Vous verrez la surface affichée. Pour obtenir la somme des surfaces, il suffit de sélectionner toutes les faces entrant dans le calcul de la surface habitable.

Il existe une 3^e méthode beaucoup plus efficace dans le calcul des surfaces sur SketchUp. Il s’agit d’une technique sélective permettant de choisir la référence à partir de laquelle faire votre calcul. Pour cela, faites un clic droit sur l’élément et appuyez sur « surface ». Trois options s’offrent à vous :

• la référence Sélection donne la somme totale des surfaces de toutes les faces sélectionnées ;
• la référence Balise donne la somme totale des surfaces des faces situées dans le même calque ;
• et la référence Matière donne la somme totale des surfaces des faces composées de la même matière.

À vous de choisir ce qui convient à vos besoins pour obtenir des résultats satisfaisants. Notez cependant que dans le calcul de la surface habitable, de petites erreurs peuvent facilement se glisser. Si vous avez un quelconque doute, faites appel à un professionnel.

Pour en apprendre plus sur la construction d’une maison sur SketchUp : https://www.adebeo.com/tutoriels-sketchup/dessiner-sa-maison-avec-sketchup/

Comment récupérer un terrain de Google Earth dans SketchUp ?

Pouvoir importer les bâtiments de Google Earth vers SketchUp, ça faciliterait bien la vie à beaucoup de personnes. Malheureusement, les données 3D de Google Earth ne peuvent pas être exportées vers d’autres applications. Ce qui complique bien la tâche. En revanche, il est possible de récupérer depuis Google Earth, quelques modèles 3D de bâtiments situés à proximité du terrain. Découvrez comment récupérer le terrain de Google Earth dans SketchUp.

SketchUp et Google Earth

SketchUp étant un logiciel de modélisation 3D utilisé le plus souvent dans l’architecture, il peut arriver que vous ayez besoin de l’utiliser conjointement avec Google Earth. Si autrefois, on pouvait tout simplement appuyer sur un bouton pour ouvrir un projet SketchUp dans Google Earth, aujourd’hui, les choses ont bien changé.

Depuis que le logiciel n’est plus la propriété de Google, mais plutôt de Trimble, il faut utiliser une toute autre technique pour afficher les modèles dans Google Earth. Cela consiste d’abord à préparer le projet dans SketchUp, puis à l’exporter vers Google Earth dans une version appropriée. Vous en saurez plus sur cela dans la partie Aide de SketchUp.

Mais s’il est facile d’afficher son modèle SketchUp dans Google Earth, le contraire n’est pas évident. À ce jour, on n’a pas encore trouvé le moyen d’exporter les modèles 3D de Google Earth vers SketchUp.

Toutefois, il est possible de récupérer les constructions situées dans les environs immédiats du projet. Mais là aussi, il y a une condition : ces bâtiments doivent d’abord être disponibles dans la 3D Warehouse, la base de données de modèles de SketchUp.

Comment importer le bâtiment de Google Earth

Pour extraire le bâtiment depuis Google Earth, rendez-vous dans « Fenêtre », puis cliquez sur « Composants ». Cliquez ensuite sur la flèche déroulante à côté de l’icône représentant une petite maison et choisissez « Modèles à proximité ». Vous obtenez la liste de tous les bâtiments se trouvant à proximité de la zone référencée.

Une fois cela fait, cliquez sur chaque bâtiment à importer. Il peut y en avoir plusieurs. Une fois que vous cliquez sur un bâtiment, la description s’ouvre dans 3D Warehouse. Cliquez sur « Télécharger le modèle ». Une fois le téléchargement effectué, cliquez sur « Conserver le modèle ».

Récupérer le terrain de Google Earth en couleur

Vous remarquerez que le modèle une fois importé, apparaît en noir et blanc, selon les versions de SketchUp utilisées. Pour importer les modèles 3D de Google Earth dans SketchUp en couleur, voici comment procéder.

Enregistrez l’image dans Google Earth et importez-la vers SketchUp. Puis, mettez en route le relief. Pour pouvoir procéder aux modifications, vous devrez déverrouiller le terrain. Pour cela, faites un clic droit, puis déverrouillez.

Ensuite, faites un double-clic pour éditer le groupe. Sélectionnez la surface du terrain, puis faites un clic droit pour obtenir les informations. Passez ensuite à l’édition de la matière. Pour ce faire, procédez de la même manière : clic droit sur le matériau et appuie sur « Modifier ». Changez l’image en question et ajustez l’ensemble de la texture en cliquant sur les petites flèches.

Voici comment importer les données 3D de Google Earth vers Sketchup.

Comment réaliser un permis de construire avec SketchUp ?

Vous souhaitez démarrer des travaux pour votre maison ou refaire la décoration de votre appartement ? Vous vous demandez comment concevoir vous-même votre permis de construire. En ce qui concerne le logiciel à utiliser, il n’y a pas mieux que SketchUp, le logiciel de modélisation 3D de Trimble. Il est même possible de l’avoir en gratuit. La question est : « Comment réaliser un permis de construire avec SketchUp ? »

Au prime abord, la réalisation d’un permis de construire peut sembler complexe. Mais avec le bon logiciel, la bonne technique et un peu de bon sens, vous y arriverez plus facilement.

Il faut noter que pour une demande de permis, les plans de l’intérieur de la maison ne sont pas réclamés par les services d’urbanisme.

Ce petit guide se concentre donc sur les éléments qu’il faut pour la partie dessin de de votre demande : le plan de masse, le plan des façades, le plan des toitures, la représentation de l’environnement extérieur et le document graphique. L’objectif, c’est de vous montrer d’une manière globale les différentes étapes à suivre pour obtenir vos plans avec SketchUp.

Vos premiers pas avec le logiciel Google SketchUp

S’il est évident que l’outil idéal pour la réalisation d’un permis de construire est SketchUp, son utilisation peut être déroutante pour les nouveaux utilisateurs. Mais rassurez-vous : SketchUp possède une interface extrêmement intuitive et facile à prendre en main. Pour vous aider, nous allons faire rapide tour d’horizon du logiciel SketchUp.

Pour télécharger le logiciel, rendez-vous sur cette adresse : http://SketchUp.google.com/intl/fr/download/ 

Pour les projets personnels, vous avez le choix entre une version gratuite et une version professionnelle. Bien évidemment, la version professionnelle offre beaucoup plus d’avantages que la version gratuite. La réalisation du plan de masse, du plan de coupe et du plan des façades n’est d’ailleurs possible qu’avec la version professionnelle.

Au niveau de l’écran de démarrage, vous allez pouvoir commencer la configuration du logiciel. Vous avez le choix entre différents modèles types. Pour un débutant, il est préférable de prendre le modèle type « formation pour débutant – mètres ».

Tout juste en dessous de la barre de menu, vous trouverez la barre d’outils qu’il va falloir configurer. La création des objets se fera dans la zone de dessin dans laquelle vous pouvez vous déplacer à votre guise.

Notez qu’avant de réaliser votre permis de construire sur SketchUp, il vous faut vous former sur l’utilisation du logiciel. Pour parvenir à prendre l’outil en main, suivez ce tutoriel vidéo : http://SketchUp.google.com/fr/training/videos.html

Commencer par réaliser un permis de construire avec SketchUp

Ici, il n’est pas encore question de concevoir le permis de construire. Il est plutôt question de dessiner l’étendue basique de la maison telle que vous l’imaginez. L’objectif, c’est de poser les fondations de votre travail.

Pour ce faire, vous devrez vous baser sur vos connaissances apprises dans l’utilisation des outils principaux du logiciel. Il faudra donc se rendre dans la barre des outils.

Dans ce cas précis, certains outils seront primordiaux. Les outils de dessin serviront à dessiner l’environnement extérieur de la maison. Avec l’outil Crayon, commencez par dessiner le pignon, la toiture et les angles de la maison.

Avec les outils pousser/tirer et l’outil déplacer, vous mettrez en place des composants que vous pourrez modifier plus tard. L’outil Flèche vous permettra de retirer les lignes en trop et corriger vos erreurs. Pour dimensionner, il faudra renseigner à chaque fois les valeurs (longueur, largeur…)

Afin d’obtenir le volume de la maison, il faudra utiliser l’outil Tirer pour étendre toute la zone de la bâtisse. L’outil Encadrement servira à créer les portes.

Façade, toiture, fenêtres, portes… toute la maison vue de l’extérieur est dessinée tout en tenant compte des bonnes mensurations. Et une fois cela fait, vous pouvez utiliser l’outil Coloriage pour rendre le tout beaucoup plus réel.

Réalisation de l’environnement extérieur de la maison

Une fois la maison vue de l’extérieur est obtenue, il faudra passer à tout ce qu’il y a autour : terrain, végétation et clôtures. Cette étape servira énormément dans la conception du plan de masse, de la coupe de terrain et de l’insertion graphique.

Là encore, grâce aux outils, vous allez pouvoir dessiner les éléments de façon manuelle et importer d’autres composants qui serviront à rendre votre création plus vivante. Il s’agit notamment des arbres, des voitures…

Conception des plans de scènes

Une fois que le volume 3D de la maison et de son environnement extérieur est obtenu, il faut passer à la conception proprement dite des plans. Mais avant cela, vous devrez tourner la caméra afin d’enregistrer les différents angles de vue pour votre dossier de permis de conduire.

La vue de façade consiste à visualiser l’ensemble du projet sur les 4 angles (Nord, Sud, Est et Ouest). Le plan de coupe sert à visualiser le projet sur un seul côté avec le terrain et le plan de masse consiste à créer une vue de dessus du terrain.

Une fois cela fait, vous devrez faire l’insertion paysagère du projet qui sera importée plus tard. Cela consiste à intégrer les plans de scènes en 3D que vous avez conçus à une photo réelle du terrain. Vous positionnez donc le plan du projet dans son environnement sur la photo et vous faites les ajustements nécessaires.

Mise en page et impression

L’insertion paysagère étant faite, il ne vous reste plus qu’à imprimer les plans créés. Vous pouvez choisir d’imprimer en PDF dans SketchUp, mais pour obtenir une mise en page professionnelle, le logiciel LayOut est plus adapté. Grâce à cet outil, vous allez pouvoir créer les plans tout en respectant l’échelle. Pour envoyer votre dessin SketchUp dans le logiciel LayOut , rendez-vous dans « Fichier » et appuyez sur le bouton correspondant.

Vous pouvez ensuite passer à la mise en page de chacun des plans. Notez que chaque document devra comporter du texte. Pour cela, vous devriez vous servir de l’outil texte. Insérez le nom du plan (ou de la vue), l’échelle utilisée, le nom du propriétaire, l’adresse de la propriété, le numéro de la parcelle et bien d’autres éléments selon ce qui est exigé.

Un permis de construire avec SketchUp devrait normalement tenir sur le format papier A4. Mais en cas de débordement, vous pouvez passer au format A3.

Pour en apprendre plus sur SketchUp : https://www.adebeo.com/sketchup/